1001Ebook » Droit » Otage: Prise d'otage dans une école, un suspense redoutable (2022)
  • Auteur: Aloysius Wilde
  • Editeur: ‎ Chaka edition (22 septembre 2019)
  • Pages: ‎ 258 pages
  • Langue: Français

Description du livre Otage: Prise d'otage dans une école, un suspense redoutable (2022):

Une intensité folle, du début à la fin. Le monde enchanté de mes lectures
- Le rythme est soutenu, aucun temps mort.
Mille et une pages LM
- Plein de rebondissements, d’humour décalé et de vérités !
L'instant des lecteurs
- Un livre lu d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si prenante, addictive, captivante, remplie de suspens et de rebondissements.
Myreadbooks
- Otage est un page-turner que j’ai adoré. Les rebondissements, un suspense immense, les qualités d’écriture, l’humour …
Valmyvoyoulit
- L’écriture fluide, addictive et les nombreux rebondissements maintiennent l’attention du lecteur.
La Constellation Livresque de Cassiopée
- Tout va très vite. Il n'y a pas de temps mort.
Les lectures de joelle

Point de départ : deux malfaiteurs prennent en otage une classe de maternelle. Les médias se déchainent pour couvrir l’évènement. Mystérieusement les truands arrivent à quitter l’école qui est pourtant cadenassée par les forces de police. Le commandant Denis Chaval lance la traque. Comment les preneurs d’otages arrivent t’ils à quitter l’école ? Le héros arrivera-t-il à survivre ? Où se trouve l’écolier qui a disparu depuis vingt-quatre heures ? Qui est la taupe qui renseigne la presse ? Pourquoi la journaliste vedette Adielle Acker est-elle si excessive ? Les preneurs d’otage arriveront-ils à quitter la France ? Aloysius Wilde empile les suspenses à la façon d’une poupée gigogne. Les destins se croisent dans un rythme à l’américaine. L’intrigue est riche. Les personnages sont attachants. Les rebondissements sont constants. Le style Wilde s’imprime à chaque page avec des chapitres courts, une écriture au présent, des changements de cadence, l’utilisation d’un argot urbain. Wilde nous propose un thriller moderne grâce à un subtile dosage de suspense, de trahison, de rebondissement, d’humour et de romantisme. Une ambiance entre Pulp Fiction et les Tontons Flingueurs.



Commentaires

J’ai repris en titre l’accroche du livre et je confirme il est difficile de s’arrêter une fois que vous avez lu le chapitre 1. Point de départ de l’intrigue un père de famille est appelé par l’école de son fils. L’interlocuteur lui demande venir chercher son fils car celui-ci est malade. Ce n’était qu’un prétexte pour le faire venir à l’école. Jean découvre alors que la classe de son enfant est prise en otage par deux trafiquants qui se sont réfugiés dans l’école après une course poursuite avec la police. L’auteur décrit avec justesse les réactions de cet homme confronté à la violence. On découvre l’organisation qui se met en place : le dispositif policier, la collecte d’information auprès des parents, la réunion d’information du commissaire… à travers le parcours de jean Louvier. Ensuite les choses s’accélèrent, Camille la femme de Jean arrive. L’auteur nous dépeint une femme rendue hystérique par la nouvelle. Elle est mise à l’écart car devenue complètement incontrôlable. Le stress de Jean s’intensifie et le pousse à tenter de rejoindre son fils. Je ne dévoile pas la façon dont le héros s’y prend, mais c’est très inventif.
Chapitre 2 ou plutôt : 16H08 (il n’y a pas de chapitre 1, 2, 3.. mais du temps qui se décompte depuis l’annonce de la prise d’otage). Jean Louvier entre dans l’école après une belle scène de suspens. Et là bim, le chapitre bascule dans la salle de rédaction de la chaine DK7. On découvre ici le monde des médias avec tout son cynisme. Clément renard le directeur de la rédaction a compris tout de suite le potentiel médiatique de cette prise d’otage. Il mobilise ses équipes et surtout la présentatrice vedette Adielle Acker qui deviendra omniprésente tout au long du livre. Le chapitre rebascule dans la tente de commandement du dispositif de police ou le commandant Chaval (l’ours) administre un magistral coup de point au flic qui n’a pas su protéger l’entrée de l’école.
C’est ici un des grands principes de ce livre, basculer d’un lieu et d’un personnage à l’autre pour éclairer la même situation avec des angles de vue différents.
16H12 : Jean Louvier pénètre dans la classe de son fils il est molesté par Gus Grigni. Scène assez violente, mais très réaliste où le preneur d’otage cherche à s’assurer que le héros n’est pas un policier.
16H30 L’auteur change de temps. Il parlait auparavant au présent, maintenant l’institutrice parle au passé (2 heures plus tôt). Elle décrit l’arrivée des preneurs d’otages alors qu’elle était en train de coucher les enfants pour la sieste : sa surprise, sa découverte du deuxième preneur d’otage Joé Grandfils, ses réactions… Puis elle repasse au présent à 16H30 justement. Un très beau chapitre là aussi avec pas mal d’inventivité notamment sur la façon dont mademoiselle Delouvriard gère à la fois son stress et celui des enfants. Le chapitre rebascule à nouveau sur Adielle Acker pour son nouveau direct.
Je ne veux pas détailler les chapitres un par un cela serait trop long. Mais l’idée c’est que nous suivons les grands étapes de la prise d’otage au fils du temps qui s’écoule 15H30 jusqu’à 10H30 le lendemain matin, puis 18 mois plus tard pour l’épilogue (à la fois étonnant et touchant).
L’intérêt de cette histoire ne tient pas seulement au décompte chronologique d’une prise d’otage car des sous histoires viennent alimenter l’intrigue et relance sans arrêt le suspens. Les preneurs d’otage arrivent à quitter l’école en emmenant Jean Louvier et son fils. Comment ont ils fait ? On retrouve le cadavre de Gus Grigni sur l’autoroute A10. Le redoutable Drakan Gulla poursuit les malfaiteurs. Un policier (lequel ?) renseigne DK7. Le président de DK7 essaye d’instrumenter Adielle Acker. Comment arrivera t-elle a s’en sortir. Le petit Gaspard Louvier (le fils de Jean) a disparu. Mais où est-il.
Bref il y a beaucoup de facettes dans ce livre : des personnages multiples très travaillés, beaucoup de rebondissement, un vrai suspens, de vraies bonnes vannes.
Je ressors du livre un peu déboussolé. C’est bon !



5/5