1001Ebook » Nature, animaux et jardinage » La vie secrète des arbres (2022)
  • Auteur: Peter Wohlleben
  • Editeur: ‎ Les Arènes (2 mars 2017)
  • Pages: 225 pages
  • Langue: Français

Description du livre La vie secrète des arbres (2022):

VOUS NE VERREZ PLUS JAMAIS LA FORÊT COMME AVANT
Après la lecture de ce livre, le lecteur pourra appliquer à chaque pas ce décryptage qui nous fait rentrer dans un monde organisé en société : ses faibles, ses forts, ses obligations d'entraide etc ...


VOUS NE VERREZ PLUS JAMAIS LA FORÊT COMME AVANT
Après la lecture de ce livre, le lecteur pourra appliquer à chaque pas ce décryptage qui nous fait rentrer dans un monde organisé en société : ses faibles, ses forts, ses obligations d'entraide etc ... QUE SAVONS-NOUS DES ARBRES ? Les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades, envoyer des signaux pour avertir d'un danger, ils gardent les anciennes souches de compagnons abattus vivants depuis des siècles en les nourrissant avec une solution de sucre par leurs racines. Et ce n'est pas tout... VOUS NE VERREZ PLUS JAMAIS LA FORÊT COMME AVANT Après la lecture de ce livre, le lecteur pourra appliquer à chaque pas ce décryptage qui nous fait rentrer dans un monde organisé en société : ses faibles, ses forts, ses obligations d'entraide etc ... Vos promenades en forêt vont prendre une toute nouvelle dimension ! UNE MERVEILLE DE PÉDAGOGIE POUR TOUS LES PUBLICS " Le langage scientifique supprime l'émotion, et les gens ne comprennent plus rien. J'utilise un langage humain. Quand j'écris " les arbres allaitent leurs enfants ' tout le monde sait tout de suite ce que je veux dire ", explique l'auteur. Une des raisons de ce succès planétaire réside dans ce tour de force littéraire et dans la manière dont l'ouvrage éveille chez les lecteurs une curiosité enfantine pour les rouages secrets de la nature.



Commentaires

« Un livre passionnant et fascinant… WOHLLEBEN est un merveilleux conteur, à la fois scientifique et écologique », est-il indiqué (p. 4 de couverture) sous la signature du biologiste américain David G. HASKELL… lui-même auteur d’essais et poèmes.

« Passionnant et fascinant […] merveilleux CONTEUR… ». Ceci est indéniable !
« …à la fois scientifique et écologique » ? Le présent ouvrage ne permet pas d’en juger dans la mesure où ici, ce « merveilleux CONTEUR » nous livre justement une sorte de… « CONTE » où merveilleux et science s’imbriquent. Une science et sa rigueur dont il s’éloigne en effet fort souvent pour laisser libre cours sans contrainte à un poétique anthropomorphisme « végétal »… luxuriant… voire climacique ! Ce qui provoque d’ailleurs chez le lecteur, lors de certains passages, ce ressenti à la fois plaisant et vivant et merveilleux éprouvé généralement à l’herméneutique d’un… CONTE.

« Scientifique… ». Attribué ici à l’auteur, ce qualificatif stricto sensu peut-il en effet être reconnu à son écrit dont, sur les 58 références bibliographiques (Cf. Notes / Anmerkungen) auxquelles renvoie Peter WOHLLEBEN, 32 de ces références concernent des anecdotes ayant pour sources : Internet (http://www...) pour la plupart, un script de série TV, un exposé oral, un article ou communiqué de presse ? …et où l’auteur évoque comme seul fondement de certaines assertions « les ou des scientifiques, des chercheurs, la science, etc. », sans autre précision ?
Il convient d’ailleurs de constater que WOHLLEBEN ne qualifie pas lui-même son livre d’ouvrage scientifique… et que, dès l’Avant-propos, il en situe l’esprit en assénant : « …on sait qu’un arbre est sensible à la douleur et a une mémoire, que des parents-arbres vivent avec leurs enfants… ». LE LECTEUR EST DONC PRÉVENU... (*)

« Anthropomorphisme… végétal » ? S’il en est question dès l’Avant-propos, l’auteur réaffirme sa vision tout au long de l’ouvrage avec les notions de "mère-arbre" / "amis-arbres" / arbres "enfants des rues… séquoias de nos jardins publics… ne dépassant pas les 50 mètres de hauteur… [parce que] leur famille leur manque cruellement" / etc.
Et le lecteur de se laisser entrainer par : "la plantule de chêne engloutie par un cerf souffre comme souffre le sanglier égorgé par un loup" [zoomorphisme !] / "les champignons… : Internet de la forêt" / "l’arbre commence à paniquer" / "la souche… une sorte de cerveau de l’arbre ?" / etc.

Et le CONTEUR d’ajouter que les arbres "peuvent faire preuve d’amitié et d’entraide" / "peuvent se prévaloir d’un langage olfactif secret" / "possèdent un sens du goût" / "communiquent olfactivement, visuellement et électriquement" / "en cas de soif intense, commencent à crier… ultrasons" / font preuve de "capacités d’apprentissage" / sauraient "compter" / disposeraient d’une "sorte de sens de la vue… siège de ce sens situé dans les bourgeons" / disposent (sic) d’une "capacité de mémorisation" / comportement "individuel" de l’arbre : "question de caractère" / etc.

Constatons aussi un certain finalisme… ou plutôt un FINALISME certain ! Les ormes et les pins envahis par des chenilles "font appel" à des guêpes pour les détruire (l’auteur n’envisage pas que les dites guêpes peuvent être attirées par la présence des chenilles !).

A l’épigraphe précitée du biologiste américain David G. HASKELL, nous préférons (p. 4 de couverture également) celle plus de circonstance de l’écologiste australien Tim FLANNERY se référant à l’enchantement et au mystère plutôt qu’à la science : « Si vous lisez ce livre, je crois que les forêts deviendront des endroits magiques pour vous aussi »… et a fortiori le poétique (Edition en allemand, p. 4 de couverture, letzte Zeile) : « Eine Liebeserklärung an der Wald / Une déclaration d’amour à la forêt » de l’Édition brochée allemande.

Passionnant « CONTE arboricole » – Fascinant « ROMAN forestier » – Moderne « POÈME sylvicole » – «Spannende, faszinierende und moderne WALDGESCHICHTE",
MAIS (pour l’HUMOUR... et pas que...) :
- "Livre" (CONTE & ROMAN & POÈME) pour botanistes adultes "avertis" ! ! !
- Dangereux à mettre dans les mains d’un lycéen de Terminale Scientifique : risque très grand de récolter une note éliminatoire à l’épreuve SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) du bac !
- Risque aussi d’inciter les végétariens, végétaliens et véganiens à se laisser mourir de faim !
ET (plus scientifiquement et pédagogiquement) :
Les avis d’enseignants en Sciences de la Vie et de la Terre quant aux "répercussions des idées véhiculées" par cet ouvrage, au niveau de leurs élèves ou étudiants, seraient intéressants !
.................................

(*) Addendum. : La "GIRAFE et l’ACACIA"….
…et au risque de rompre le charme nordique de ce « CONTE / ROMAN / POÈME » germanique situé en la région forestière du massif schisteux rhénan et de ses "hêtres à l’écorce grise se protégeant mutuellement", Peter WOHLLEBEN de faire brièvement allusion (et référence) à la « sempiternelle histoire » venant de l’australe savane sud-africaine – « rapportée » par Wouter Van HOVEN, Professor at University of Pretoria (1984/1990) – de la rencontre entre… un Acacia indigène très épineux… et la Girafe au très long cou et à la très longue langue coriace et préhensible… L’Une se nourrissant du feuillage de l’Autre !
Reprise (et enjolivée ?) au fil du temps par moult auteurs, articles de presse, conteurs, raconteurs, etc., ladite « histoire » du "sensé" (sic) acacia [Acacia caffra (Thunb.) Willd.] qui, "sentant ?" / "voyant ?" / "souffrant ?" / "..?.." / que ses feuilles sont broutées, "alerterait" rapidement [émission d’un Composé Organique Volatil (COV) / Volatile Organic Compound (VOC), en l’occurrence de l’éthylène] de l’imminence du danger ses proches voisins-acacias "sous le vent", lesquelles feuilles ainsi que celles [éthylènosensibles (!?)] des voisins situés "dans le sens du vent" (sur une cinquantaine de mètres) secrétant et se gorgeant rapidement de substances toxiques (tannins) gustativement rebutantes pour la Girafe (le tout en 5 à 15 minutes !)…
Placées dans des conditions où elles n’ont rien d’autre que les Acacias à se mettre sous la dent, les antilopes Koudous [Tragelaphus strepsiceros Pallas] meurent empoisonnées par les tannins.
MAIS la Girafe [Giraffa camelopardalis L.], plus perspicace (!?), se serait rendu compte depuis belle lurette de la tactique des Acacias et déjouerait délibérément leur stratagème de défense :
– soit en se déplaçant "en remontant le vent"...
– soit en se déplaçant [discrètement (?!)] "sous le vent" une centaine de mètres plus loin [ là où "il N’y a PAS de réseau" (?!) ], pour pouvoir ainsi brouter et, en toute tranquillité et sécurité, déguster les feuilles des Acacias n’ayant pas été prévenus…
Les intéressantes observations et les mesures et analyses rapportées par Wouter Van HOVEN ont-elles été reproduites ? Les résultats obtenus permettent-ils de confirmer scientifiquement et d’authentifier ce qui est à l’origine de cette belle « histoire » de "La GIRAFE et l’ACACIA"… ?

PRÉCISION IMPORTANTE : Les 5 étoiles sont attribuées au "CONTEUR-ROMANCIER-POÈTE" que se révèle être Peter WOHLLEBEN. Elles ne sauraient en AUCUN CAS valider sa "vision personnelle" du monde de la forêt. Ce "conte-roman-poème" NE peut et NE doit évidemment PAS être considéré comme un ouvrage de "vulgarisation scientifique". (S'il devait être noté en tant qu'ouvrage scientifique, il mériterait évidemment 0 étoile !).



5/5