Porteuse de Lumière 1. Lueur (2022)
- Auteur: Sg HORIZONS
- Editeur:
- Pages: 343 pages
- Langue: Français
Description du livre Porteuse de Lumière 1. Lueur (2022):
Un être destiné à recevoir la lumière en soi ! A en devenir le ou la porteuse pour régner et guider son peuple !
Une série complète en trois parties : lueur, éclat, éblouissement ! La lumière est vouée à s'intensifier afin d'éclairer ce monde différant du nôtre.
Un simple miroir bouleversera irrémédiablement la vie d'Evana en lui offrant un passage vers un autre monde dans lequel elle devra tenter de survivre. Elle aura à cœur de protéger sa nouvelle amie, celle qui est destinée à régner en tant que Porteuse de lumière, sur le royaume qu'elle vient d'atteindre. Découvrez un monde comme nul autre, en compagnie d'une jeune femme déterminée, bourrée d'humour et possédant bien des ressources pour se défendre.
EXTRAIT
Je continuai à fixer l'homme qui m'avait agressée, surprise et choquée avant que la colère ne prenne le dessus.
— Evana ? m'appela Ysalis.
Je me retournai vers celle-ci, avec inquiétude.
— Ça va, soufflai-je.
— Appelez un guérisseur, vite !
— C'est... juste une égratignure.
Je chassai la main d'Ysalis et me relevai avant de m'avancer vers mon asseyant du jour, aggravant l'antipathie que j'éprouvais déjà pour lui. Je posai une main sur son bras et l'obligeai à se retourner.
— Vous ! Écoutez-moi bien, je vous interdis de me toucher ou la prochaine fois je vous coupe les couilles et vous les fais bouffer, ai-je employé les bons mots ? M'avez-vous comprise ? tonnai-je en n'étant qu'à quelques centimètres de lui.
Son expression choquée me confirma que le message était passé. Un vertige me prit et je dus me soutenir à quelque chose pour éviter de m'effondrer sur le sol. Je fermai les yeux et inspirai vivement.
— Je crois que vous m'avez défoncé le crâne, soufflai-je.
— Evana ! cria Ysalis.
Je l'entendis s'avancer rapidement vers moi. Je pris une nouvelle inspiration et relâchai les bras que j'avais saisis de l'homme pourtant responsable de mon état. Je me redressai et ouvris les yeux.
— Je pense que je vais m'allonger un peu, murmurai-je tentant de me diriger vers ma chambre.
Cela se révéla difficile tant le monde tanguait autour de moi. Je m'arrêtai et posai une main sur le dossier de la banquette.
— Ça va ! Je vais b...
Je ne pus finir ma phrase, qu'on me soulevait. Je fermai les yeux essayant de réduire les effets du vertige en m'accrochant à ce que je pouvais du torse de celui qui me portait ou devrais-je dire du colosse tant je fus heureuse quand on me reposa sur une surface plane.
— Aïe ! lâchai-je alors que deux mains me touchaient l'arrière du crâne.
— Une simple bosse.
J’ouvris les paupières.
— L'horreur ! Vous êtes deux comme vous à présent, bredouillai-je en tendant la main, essayant de toucher l'un des visages de celui qui m'avait prise pour un joueur de rugby.
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