1001Ebook » Policier et Suspense » Poulets grillés (2023)
  • Auteur: Sophie Hénaff
  • Editeur: ‎ ALBIN MICHEL; 1er édition (8 avril 2015)
  • Pages: 282 pages
  • Langue: Français

Description du livre Poulets grillés (2023):

Le roman qui a inspiré la série diffusée sur France 3 !

On est déjà addicts. Elle.
 
Un mélange d’humour, de dérision et de réalisme sur les guerres intestines de la Police. Talentueux. Le Point.

Le 36 quai des Orfèvres s'offre un nouveau patron. Faire briller les statistiques en placardisant tous ceux qu'on ne peut pas virer et qui encombrent les services : tel est le but de la manoeuvre.

Nommée à la tête de ce ramassis d'alcoolos, de porte-poisse, d'homos, d'écrivains et autres crétins, Anne Capestan, étoile déchue de la Judiciaire, a bien compris que sa mission était de se taire. Mais voilà, elle déteste obéir et puis... il ne faut jamais vendre la peau des poulets grillés avant de les avoir plumés !

Un polar original, nerveux, et désopilant.

 

Sophie Hénaff est responsable de la rubrique humoristique « la Cosmoliste » du magazine Cosmopolitan. Elle a fait ses armes dans un café-théâtre lyonnais (L’Accessoire) avant d’ouvrir avec une amie un « bar à cartes et jeux de sociétés », le Coincoinche, puis, finalement, de se lancer dans le journalisme. Poulets grillés, son premier roman, a reçu le prix Polar en série, le prix Arsène Lupin en 2015, et le Prix des Lecteurs du Livre de poche dans la catégorie policier en 2016.



Commentaires

Pas besoin d’aller beaucoup plus loin ; le titre de ce court commentaire vous propose l’info que vous cherchez : si d’aventure vous souhaitez lire un polar qui ‘ne vous prendra pas la tête’, avec un nombre gérable de personnages (qui ne vous obligera pas à prendre des notes de lecture) et avec - en prime - une enquête bien ficelée, vous avez trouvé.
Je ne dévoile rien en ajoutant que le titre « Poulets grillés » renvoie au fait que l’unité que dirige la commandante Capestan est composée de « bras cassés » : ils ont tous un passé au sein de la police qui, pour ne multiples raisons, les a conduits sur une voie de garage, mais Capestan va parvenir à les remotiver et à mettre à profit ce qui, dans un tout autre contexte, a été versé dans la colonne « Passif » de leur emploi.
Bonne histoire que j’ai lue avec plaisir.
Quelques extraits pour illustrer le style :
* (p. 86) - Il fait vingt centimètres au garrot, votre chien policier.
- N’écoute pas la dame, mon Pilou, elle dit n’importe quoi, dit Rosière à son chien, sur un ton faussement consolateur (…).
- C’est quoi comme mélange ?
- Y a du corgi, le chien de la reine d’Angleterre, un peu de teckel, du bâtard, du corniaud, du clébard. Ce n’est plus un croisement, c’est un échangeur d’autoroute, gloussa-t-elle, contente de sa blague, ou de son chien.
* (pp. 173-74) Il les salua et se présenta avec amabilité. Il portait un costume gis et des pompes pointues. Ce type avait une gueule de jeep prête à défoncer la dune. Les sourcils épais en pare-chocs protégeaient un œil de murène et Rosière songea qu’il ne serait pas si facile à berner.
* (p. 242) Anne (…) rassembla les spaghettis avant de les rincer.
- Et toi, Eva, de la famille ?
- Oui. Un chien et un fils. Mais, des deux, c’est encore le chien qui téléphone le plus souvent, confia Rosière avec un haussement d’épaules fataliste.



4/5