Divorce à la mérovingienne (2023)

Tétradie en a assez d’Eulalius. Ce vieux cochon entretient à grands frais, et sous le toit conjugal, une armée de concubines de bas rang, lui reproche chaque achat de bijoux ou de beaux tissus, se montre insultant à l’occasion. N’est-elle pas l’une des plus belles femmes de tout le pays arverne ? Mieux vaut renoncer à ce mariage désastreux et recommencer sa vie avec son amant.

Eulalius en a assez de Tétradie. Elle le regarde de haut, ne cesse de se plaindre, elle est odieuse avec ses épouses secondaires et sa dot est plus qu’entamée maintenant. Elle le trompe avec son propre neveu, en plus. Celui-ci est un idiot, tant pis pour lui ; mais sa jeune sœur, Audovère, est charmante et (surtout) richement dotée et d’excellente naissance. Alors, que Tétradie parte donc avec le garçon : Eulalius se contentera de la petite sœur.

Fort heureusement, le mariage au VIe siècle est un simple contrat que les époux peuvent toujours décider de rompre. Alors, comment imaginer que ce divorce-là aura autant de conséquences ?

Ce roman est basé sur une affaire réelle racontée par l’évêque Grégoire de Tours, chroniqueur contemporain des faits. Il se situe en 584, sous le règne des rois francs petits-fils de Clovis, à l’époque des célèbres reines Brunehaut et Frédégonde.