Vicilisation - La Chute: Que reconstruire sur les ruines du monde effondré ? (2023)
- Auteur: Chris Antone
- Editeur:
- Pages: 316 pages
- Langue: Français
Description du livre Vicilisation - La Chute: Que reconstruire sur les ruines du monde effondré ? (2023):
Vicilisation - La Chute (Tome 1) est un roman d'aventures se déroulant de nos jours. La crise économique s'aggrave, les tensions sociales, religieuses et les attentats se multiplient, le monde occidental vacille, puis s'effondre brusquement. Les villes en proie aux pénuries et aux émeutes sont les premières touchées. Jacques, un jeune architecte parisien jeté sur les routes de l'exode, tente de survivre à l'impensable. Son errance spectaculaire au travers d’un monde qui sombre dans l’anarchie lui révèle ce que beaucoup n’auront pas l’occasion de voir : le crépuscule d’une civilisation. Pourtant, au milieu des doutes et de la violence, un fragile espoir semble renaître... Jusqu’où ira-t-il pour le défendre ? Que sera-t-il capable d’accomplir pour émerger de ce chaos? Et vous, que feriez-vous ?
Commentaires
Pour les amateurs du style effondrement / reconstruction, c'est un roman que je recommande sans hésiter. La partie "chute de la civilisation" n'est pas creusée plus que ça, tout se passe assez vite, sans trop de détails sur le pourquoi du comment, on passe de la vie moderne à un chaos généralisé en quelques jours. J'aurais peut être aimé un effondrement un peu plus progressif avec plus de paliers mais ce n'est pas le sujet du livre. Le coeur de l'histoire sera la reconstruction d'une petite communauté assez isolée avec les moyens du bord et les priorités premières. Les personnages sont attachants et pas trop stéréotypés, on sent leur évolution. On se pose surtout les bonnes questions et on reconstruit aussi une morale contrainte par la nouvelle situation, ni bisounours, ni machiavélique. Le regard ici est à mon avis un juste milieu entre d'autres romans du genre ultra violents ou les thèmes faciles de la droite extrême et les affrontements inter-communautaires sont très (trop) présents (Obertone, Poupart) et les analyses "optimistes" de certains collapsos / ecolos (Sevigne, Dion) qui eux se contentent de planter des légumes sans vraiment se poser les questions des violences pourtant inévitables il me semble. Un goût de Malevil moderne, sans prétentions mais réussi et plaisant. J'attends la suite avec impatience.
5/5