Le silence du violoncelle (2023)

Dès les premières pages, j’ai été saisie par la douleur du héros en deuil. La souffrance de Garry
est proportionnelle à sa passion pour Graziella, sa fiancée perdue. La jeune femme pétillante illuminait sa vie, lui donnait du sel, du rythme au son du violoncelle.
Le tourment de Garry est aussi marqué par les circonstances du drame et une lourde culpabilité, que le lecteur est impatient de comprendre…
Perdu, incapable de reprendre le travail, Garry fuit la pitié des autres qui le ramène à sa perte en s’envolant vers son grand-père, Elwa, boulanger en Guadeloupe.
Sous le soleil, Garry continue à sombrer et inquiète beaucoup Elwa qui mettra tout en œuvre pour l’aider à retrouver le sourire.
Ce roman entraîne de l’ombre à la lumière, de la musique au silence, dans un cycle qui fait défiler les pages. On suit la progression de Garry au présent, ses hauts et ses bas, mais on découvre aussi le passé de ce couple attachant, la naissance de leur amour, leurs disputes, leurs promesses. Ce roman est plein de vie!
Des émotions fortes, des circonstances dramatiques, intenses, et une résilience portée par l’amour, l’amitié, la poussière de farine et la Guadeloupe !
Cette île est traitée comme une vraie protagoniste de l’histoire et vous livre ses secrets. Paysages, culture, gastronomie, chaleur et vivacité de ses habitants offrent un voyage en immersion.

5/5