Meg: Fantasy urbaine (Les Chiennes d'Hadès t. 1) (2022)

Ce tome est consacré à Megère, désormais Meg, à son réveil, non désiré, après 700 ans de stase. Elle l'une des 3 furies. En gros son daddy n'est autre qu'Hadès en personne, sa mère, ô combien Sarah Bernard dans les mimiques, c'est Persephone et ses soeurs sont Alex, dont le 3eme tome lui est dédié et sortira sous peu, et Tess, qu'on peut suivre dans le tome 2.

Meg, c'est la tête brûlée, pas la plus réfléchie de la fratrie mais surtout celle qui fonctionne aux sentiments et au sarcasme. Étonnant pour une divinité dont le rôle est de torturer les gens qui ont commis des meurtres, dont des infanticides, parricides et autres joyeusetés. En somme, les 3 frangines font leur justice elle même sans prendre en considération les raisons. Sauf que, Meg a bien compris que ce n'était pas si simple et surtout pas si dichotomique. La faute à Madeleine notamment.

Les répliques de Meg sont cinglantes, sarcastiques et les punchlines fusent dans cette famille. Mais ce roman est tellement plus qu'une pseudo fantastico-romance FF. Les messages distillés sont puissants : l'homophobie, la justice, l'amour, la famille, l'altruisme, le bonheur et la culpabilité. On est à la limite du roman philosophique.

Il y a finalement peu d'actions mais le roman se lit facilement et rapidement. La plume est riche et vraiment immersive et les personnages autour sont une vraie plus value. L'intrigue est posée et on veut savoir qui les enquiquine.

J'ai beaucoup aimé découvrir cette famille complètement dingo. J'ai été déstabilisée au départ par l'alternance chapitre - intermède mais j'ai rapidement compris le but et me suis laissée porter.

Bravo Émilie ! Vivement la suite avec Tess qui semble moins dark.

5/5