La promesse de l'aube (2022)

La mère de Romain Gary est une actrice de théâtre russe, elle vit avec son fils Romain à Vilnius en Lituanie, où est né le petit Romain. Pour son fils, rien ne sera trop beau ni trop grand, elle lui fait donner des cours de violon pour qu'il devienne "le plus grand musicien du monde", des cours d'escrime, de tir au revolver, de danse car il doit devenir le plus grand danseur. Mais cette mère excessive a une grande passion, la France, « tu seras ambassadeur de France, mon fils », elle lui fait donner des cours de Français pour qu'il devienne « le plus grand écrivain du monde ». Elle lui apprend à se tenir avec les dames. Alors tous les deux, ils émigrent à Nice où désormais Romain apprend à jouer au tennis pour devenir « le plus grand tennisman ». En 1940, Romain rejoint les troupes de la France Libre où il devient mitrailleur sur un bombardier de la RAF. Mais aviateur en ce temps là, on ne vit pas longtemps, il perd les neuf dixième de ses camarades au combat. Entre deux bombardements, il écrit son premier roman « Education Européenne ». Atteint par la fièvre typhoïde en Afrique, il passe trois mois dans un hôpital où on lui donne l'extrême onction, mais l'ange gardien de maman veille et il en ressort vivant. Chaque fois qu'il est tenté de prendre une mauvaise décision, l'ange gardien de maman est là, qui désapprouve. Romain écrit à sa mère chaque semaine qui lui répond par un chemin détourné en passant par la Suisse. A la Libération, il est Compagnon de la Libération, décoré par le Général de Gaulle sous l'Arc de Triomphe. On lui propose un poste de secrétaire d'ambassade à Los Angeles. Plus tard il obtiendra deux prix Goncourt. Maman avait tout prévu, elle a gagné, son destin est accompli. C'est un roman fou, complètement exubérant.

5/5