"Le dernier jour d'un condamné" a été écrit par Victor Hugo en 1829. Indigné par la guillotine et le traitement de la société envers les condamnés, Victor Hugo décida de dénoncer cette aberration à travers son roman : conditions de vie déplorables des prisonniers, traitement inhumain des condamnés en décrivant les souffrances morales et physiques de ces derniers. Le roman est présenté comme un journal intime d'un condamné à mort. Il y écrit ses pensées. Plus qu'un journal, c'est un véritable témoignage. Tout au long de sa vie, le condamné nous livre ses états d'âme : ses angoisses, ses tentatives d'évasion et ses espoirs d'être gracié. C'est un roman poignant où Victor hugo exprime fermement son opposition à la peine de mort décrivant l'absurdité de la société de son époque qui "rit et applaudit" à cette exécution.
L'œuvre est découpé en trois lieux : Bicêtre : le procès, la Conciergerie : le voyage vers Paris, rencontre avec un autre condamné à mort, l'Hôtel de ville : le voyage à Paris, la toilette d'un condamné et le voyage vers la place de Grève où est installé l'échafaud.