Lorsque Paul, ermite assumé, rencontre Paolo, le nouveau locataire d’un des appartements qu’il a fraîchement rénovés, rien ne va.
D’abord parce que l’un vient de la campagne française profonde, qu’il aime les gens autant que ces satanées vaches dont il doit s’occuper et qu’il préfère largement vérifier trois fois les boutons de sa gazinière plutôt que de se mettre dans une posture qui l’obligerait à ouvrir la bouche devant une autre personne que son frère.
Ensuite parce que l’autre vient de la grande ville, qu’il est dynamique, optimiste, séducteur – c’est un Italien, après tout ! – et, cerise sur le gâteau, professeur.
Tout ce que Paul déteste, en somme.
Mais de fil en aiguille, de rencontres non voulues en échanges de politesses, le premier s’ouvre et le second réapprend à faire confiance. Il n’en faut parfois pas plus pour qu’une étonnante alchimie s’installe.