La Prophétie des abeilles (2022)

La Prophétie des Abeilles
Une fois de plus Bernard Werber nous emmène dans un monde extraordinaire. Il nous entraîne dans un voyage fantastique où se mêlent l’Histoire, l’ésotérisme et l’aventure, à la recherche du secret disparu.
Mais de quel secret disparu s’agit-il ? De la Prophétie des Abeilles. Pour ceux qui ont lu « les Fourmis » ou « Demain les chats », le héro ici est un drôle d’animal : l’humain. Ne vous attendez donc pas à lire un roman sur la vie des abeilles où celles-ci seraient les personnages principaux. On y parle du lien étroit entre l’humain et les abeilles.
Les abeilles qui nous fournissent un miel délicieux et aux nombreuses propriétés en matière de santé, sont aussi les principales polinisatrices de nos cultures. Sans elles, nos arbres fruitiers n’auraient pas de bons rendements. Alors, si elles venaient à disparaître, c’est l’humanité qui serait en danger.
Bernard Werber remonte de temps pour nous faire découvrir l’Histoire des Templiers en Terre Sainte. De Jérusalem à Saint-Jean-d’Acre, vous pourrez revivre la vie des Templiers comme si vous y étiez. Ses personnages ont appris à remonter le temps grâce à l’hypnose : dans une régression qui leur permet de revivre la vie de leurs ancêtres.
J’ai eu l’occasion de participer aux formations à l’écriture organisées par « The Artist Academy ». Et j’ai suivi celle qui était menée par Bernard Werber. Il y avait là un chapitre sur la régression sous hypnose ou autohypnose. Je ne crois pas que cela soit très utile pour un jeune écrivain ! Il devait être alors en pleine écriture de son roman et passionné par ce qu’il faisait. Mais il a l’art de faire rebondir le suspens à chaque tournant de son livre.
J’ai trouvé que le roman s’essoufflait un peu dans son milieu. Comme indiqué lors des formations à l’écriture, l’emploi du présent est un art difficile surtout lorsqu’il y a des changements d’époque. L’emploi du présent est intéressant car il captive le lecteur. Des phrases courtes et efficaces, bref de l’action. Mais cela peut devenir lourd si c’est trop long, trop détaillé.
Bernard Werber se rattrape bien sur la fin du roman qui nous oblige à finir son livre au plus vite pour en connaître l’issue.
Bravo l’artiste !

4/5