1001Ebook » Policier et Suspense » Le Théâtre de Venise (Les mystères de Venise t. 3) (2022)
  • Auteur: Maria Luisa Minarelli
  • Editeur: Thomas & Mercer (22 septembre 2020)
  • Pages: 317 pages
  • Langue: Français

Description du livre Le Théâtre de Venise (Les mystères de Venise t. 3) (2022):

Venise, 1753. La veille de l’Ascension, au théâtre San Giovanni Grisostomo, a lieu la première de l’opéra du célèbre compositeur, Matteo Velluti. En coulisse, l’agitation est grande : Momo, le factotum bossu du théâtre, a disparu. Quand Marco Pisani se rend chez lui après avoir assisté à la représentation en compagnie du docteur Valentini et de l’avocat Daniele Zen, il le trouve étendu par terre, sans vie. Tout semble indiquer une mort naturelle, mais le magistrat et ses amis n’y croient guère et plusieurs indices leur mettent la puce à l’oreille, dont une fausse bosse posée sur une chaise. L’autopsie confirme leurs soupçons : l’homme a été empoisonné. Et ce n’est pas tout : Momo était aussi castrat.

Alors que la fête de la Sensa débute dans un tourbillon de spectacles musicaux et de costumes fastueux, Marco Pisani se lance dans une nouvelle enquête qui le mènera de la belle et décadente Venise jusqu’à Bologne, pour que justice soit faite.



Commentaires

Un polar à Venise en 1600 environ cela change des enquêtes du commissaire Brunetti. Le cadre est le même pourtant. On voyage dans Venise, Mestre, Bologne au XVIIème siècle au gré des pérégrinations des personnages. Les descriptions sont quelques fois un peu longues mais elles donnent un cachet d'authenticité. Au passage on nous instruit sur le sort des castrats, ce qui, en général, est toujours laissé de côté et là on voit un castrat heureux et un castrat malheureux. Donc on nous donne à voir les deux côtés de la vie de ces jeunes gens. L'intrigue est là pour nous donner à voir la vie à Venise à cette époque où la grande période de la cité commence à décliner. Les caractères des protagonistes sont un peu succincts, mais bon, ça passe. Lecture très distrayante j'en lirai peut-être d'autres du même auteur. La traduction en français est bonne, c'est bien rédigé, il y a quelques redondances : par exemple on parle toujours de "la petite bonne", pour qualifier une servante, je ne sais pas si à cette époque c'était une expression utilisée. Cela sent son milieu XXème siècle.



5/5