Billy Summers (2022)

Avec « Billy Summers », nous retrouvons Stephen King, non pas dans ses domaines de prédilection que sont le fantastique, le paranormal et l’horreur mais dans le thriller.
Et là pour un coup d’essai, c’est une belle réussite !!
Lorsque j’ai lu le quatrième de couverture, je me suis dit, c’est une bonne vieille histoire de tueur à gages qui va accomplir sa dernière mission avant de prendre sa retraite.
En réalité, c’est beaucoup plus compliqué que cela.
Tout d’abord cet ancien soldat qui à soi-disant un certain code de l’honneur, apprend à écrire pour se faire passer pour un écrivain, une couverture en somme.
Il écrit donc ses mémoires de guerre (c’est un vétéran de la guerre d’Irak et un sniper), ce qui fait que l’on a une histoire dans l’histoire.
King plante ensuite le décor et comme d’habitude prend bien son temps.
Certains n’aiment pas et considèrent cela comme des longueurs, perso, j’adore.
On retrouve dans les différents chapitres des références à ses anciennes œuvres comme la Ford Pinto de « Cujo », « Les enfants du maïs » ou encore l’hôtel Overlook de Shining.
Il faut dire également que ce roman traite de thèmes délicats et sensibles que je ne dévoilerai pas.
En résumé, le livre alterne scènes d’actions et périodes plus psychologiques.
Une belle réussite avec un super final.
Adanson Marco.

5/5